— Voyez-vous ma chère
Maryse-Hélène, j'ai bien peur qu'
Hubert De Lavalentine ne se montre, ce qui apparaîtrait comme étant une preuve assurée d'une
couardise devenue bien trop évidente à mes yeux."
— Je vous intime l'ordre de me libérer immédiatement! Mon père est le comte de Fontainebleau, et il saura vous châtier à votre juste valeur, si ce n'est la divine Providence qui s'en
charge à sa place:"
— Des menaces? Que vous êtes drôle ma chère! Sachez pour votre gouverne que je ne crains ni votre père, bien qu'il soit hautement placé dans l'aristocratie française, ni la divine
Providence."
La jeune femme tente en vain de défaire les liens qui l'opprimait et la liait à cette chaise.
— Inutile de vouloir défaire ces liens, je les fait spécialement épais
rien que pour
vous, et ce, en sachant que votre personne est si chétive qu'elle ne saurait en venir à bout."
Maryse-Hélène l'Indomptable persiste à vouloir se libérer de l'étreinte étouffante des liens assassins avant de cesser soudainement la lutte par épuisement d'avoir tant donner.
M s'empare d'un parapluie posé sur une commode voisine et l'appuie - sans forcer - sur l'épaule droite de la captive à l'allure si frêle en apparence mais farouche à
l'intérieur.
— Ôtez votre sale parapluie de mon corps, malotru!"
La Moustache ôta son chapeau et exprima sa légère gêne:
— Oh! vous aurais-je offensé? Vous m'en voyez navré très chère.
Maryse-Hélène lui jette des regards foudroyants, mais ceux-ci ne semblent pas l'apeurer.
— Vous savez, maintenant que j'y pense, je peine à concevoir devoir mener mon existence sans votre présence si douce et réconfortante pour moi. J'ai grande peine à concevoir cette
image."
— N'y songez même pas! Je ne compte pas figurer dans vos rêves les plus fous. Jamais, vous m'entendez, jam..."
— Cessez donc de vous égosiller dans de telles paroles."
[...]
C'est ainsi que M le Mystérieux - mon maître - dialoguait avec sa captive la charmante aristocrate Maryse-Hélène à l'élégance charismatique.