4 Juin 2010
Eau pure, toi qui descend des hauts monts enneigés,
Tu parcours la plaine, tu t'y étales de toute ta force,
Comme si rien n'aurait pu t'en empêcher,
Telle le Torse Divin chatouyé par une belle rose.
Eau limpide, toi qui traverse les terres,
Si lointaines fussent-elles de ton lieu de source,
Tu n'aspires qu'à défier l'Air,
Pour le plus grand bonheur de la Grande Ourse.